Le p'tit c... là qui plissait des yeux la clope au bec en pleine pochette de disque, ce nom qui se la pète à mélanger tropiques et grandes glaciations, ce côté "je suis hyper jeune mais je suis déjà une star du rock'n'roll, mec", m'énervait. Pour moi, The Arctic Monkeys, c'étaient les BB Brunes en plus dark.
Après, j'ai grandi, et eux aussi. J'ai bien aimé m'exciter un peu sur Fluorescent Adolescent. J'ai lâché un "ah, tiens" quand le leader du groupe a sorti The Last Shadow Puppets avec un pote à lui fan d'orchestrations morriconesques. Mention spéciale au décollage en violons furibards sur la plage 1 du disque en question.
Et maintenant, sort AM. C'est produit juste comme il faut, ni trop ni trop peu, avec des petits chœurs par-ci, du groove par-là. On clape clape sur Do I Wanna Know, avec de la guitare héroïque et du tam tam façon le dernier The Kills. Arabella fait un peu The Dead Weather (tiens, il parait qu'ils nous préparent quelque chose pour bientôt, eux). Et puis on shake son booty sur Why d'You Only Call Me When You're High. Enjoy !